Comment fidéliser les jeunes au travail ?

[Pauline]

Salut tout le monde,

Je suis chef d’équipe dans une boîte en pleine croissance et franchement, je galère un peu avec les jeunes recrues. J’ai l’impression qu’ils ne voient plus le boulot comme nous à notre époque (j’ai 42 ans). Pour moi, bosser, c’est bosser, mais eux, ils cherchent du "sens", de la flexibilité, et surtout, ils n’ont pas l’air d’avoir peur de changer de job au moindre problème.

Je comprends que les temps changent, mais j’aimerais quand même réussir à les garder plus longtemps, éviter ce turn-over qui coûte cher et qui casse la dynamique d’équipe. J’ai déjà essayé d’être plus souple sur les horaires et d’intégrer un peu plus de télétravail, mais ça ne semble pas suffire.

Qu’est-ce qui motive réellement les jeunes générations au travail ? Comment je peux mieux les comprendre et surtout, les fidéliser ? Parce que j’ai pas envie de devenir le vieux patron dépassé qui râle tout le temps…

Merci pour vos conseils !

[Annie]

Salut !

Tu mets le doigt sur un vrai sujet qui concerne beaucoup d’entreprises aujourd’hui. Manager les jeunes générations en Wallonie et à Bruxelles demande une vraie remise en question des méthodes de travail traditionnelles. Les attentes ont clairement changé et il faut s’adapter si on veut les motiver et les fidéliser.

Déjà, il faut comprendre que le travail n’est plus leur priorité absolue comme ça pouvait l’être pour les générations précédentes. Ils veulent un équilibre entre vie pro et perso, et surtout, un job qui a du sens. Si ton entreprise a une mission claire et qu’ils voient en quoi leur travail contribue à quelque chose d’utile, ça peut vraiment les accrocher. Pense aussi à leur donner de la reconnaissance régulière, ils ont besoin de sentir qu’ils comptent et que leurs efforts sont valorisés.

Ensuite, la flexibilité reste un point clé, mais pas seulement en termes d’horaires. C’est aussi sur la manière de travailler. Ils aiment l’autonomie, les projets stimulants et surtout, évoluer rapidement. Si on les enferme dans des tâches trop répétitives ou dans une hiérarchie trop rigide, ils risquent de partir chercher mieux ailleurs. Leur donner des responsabilités, des formations et des perspectives d’évolution, ça aide à les garder motivés.

Enfin, le management doit être plus humain et basé sur l’échange. Ils apprécient les feedbacks constructifs et fréquents, plutôt qu’un gros bilan annuel qui ne sert pas à grand-chose. Créer un environnement où ils se sentent écoutés et impliqués dans les décisions peut faire toute la différence.

Bref, le but, c’est pas de tout révolutionner, mais d’adapter progressivement la culture d’entreprise pour répondre à leurs attentes. Ça demande un peu d’effort, mais au final, ça peut aussi bénéficier à toute l’équipe, pas que aux jeunes !